La pyrotechnie en Chine

Liuyang dans la province de Hunan à l’Est de la Chine est la capitale du feu d’artifice depuis plus de 11 siècles, produisant les 2/3 de la production mondiale. La recette de la poudre à canon est simple : salpêtre, souffre et charbon de bois. Jadis, au Xème siècle, les feux d’artifice célébraient le nouvel an, les cérémonies militaires, les mariages et parfois même servaient à semer la terreur parmi les camps ennemis en cas de conflit. Etaient alors utilisées des roquettes enflammées projetées par des tubes en bambou. Cela dit, n’oublions jamais que la Chine est un pays où la spiritualité jouxte quotidiennement la technologie et une culture aussi raffinée que singulière.

Les feux d’artifice, une question de tradition ?

Plus qu’une tradition, il s’agit d’une coutume ancestrale dont la légende raconte qu’un moine aurait inventé des bombes d’artifices pour éloigner les mauvais esprits. D’autres expliquent qu’un cuisinier maladroit aurait renversé du salpêtre sur une flamme qui aurait jailli incroyablement haut. Quoiqu’il en soit, le feu d’artifice est considéré en Chine comme un véritable art réglementé là-bas comme ici.

Toute l’année, le ciel de Liuyang est la toile des artificiers du monde entier qui viennent se fournir là-bas en projectiles, à tel point que certaines zones de tir ressemblent à des zones guerrières devant l’engouement que provoque la capitale de l’artifice.

La pyrotechnie, un secteur en pleine expansion

10 milliards d’Euros et 30.000 salariés sont les deux chiffres principaux à retenir lorsque nous abordons l’économie que représente la pyrotechnie en France. La majorité des produits arrivent de Chine et doivent impérativement répondre aux obligations européennes depuis 2010 avec un marquage aux normes européennes avec le fameux « CE ». Evidemment ce sont tout de même des matières dangereuses qui peuvent générer des accidents graves si les produits ne sont pas de qualité. C’est la raison qui fait que Victor Maurin choisit lui-même les produits qu’il achète.

La pyrotechnie, la technologie et la Chine

Liuyang a inventé les feux d’artifice, et Shanghai, en 2020, a subjugué le monde entier lors de la célébration de son nouvel an, avec un spectacle grandiose composé de drones. 2000 drones dessinaient des figures et des messages. Accrocs à la technologie, les Chinois ont même créé des feux d’artifice dans lesquels les drones viennent officiés, synchronisés avec les bombes d’artifice et le son.

Si ce spectacle a été possible à Shanghai, c’est tout simplement parce que les artificiers américains mènent une guerre artistique, technologique et créative à la Chine depuis 2018. En effet, un spectacle imaginé par Intel pour les Jeux Olympiques d’hiver à PyeongChang en Corée a époustouflé le public avec environ 1000 drones lumineux. La Corée du Sud s’engouffre alors dans la valse scientifique à l’origine de ces spectaculaires engins qui illuminent nos nuits.

Ehang, une société chinoise, travaille d’arrache pieds pour développer sa technologie avec des essaims de drones particulièrement synchronisés pour composer toutes les formes qui existent, défiant même notre imagination.

La technologie utilisée pour piloter les drones est une technologie de pointe gérée par des ordinateurs. Les drones sont programmés par des GPS pour plus de précision. Ces armadas de drones représentent évidemment un certain investissement pour des divertissements stupéfiants.

Les drones lumineux et l’écologie

Les spectacles de drones sont parfaits pour leur impact environnemental. Il n’y aucun commentaire particulier à faire si ce n’est que la seule énergie utilisée est celle pour les ordinateurs et les GPS des pilotes artificiers qui maîtrisent parfaitement la réglementation liée à chaque lieu et chaque pays au-dessus desquels ils volent.

Pour résumer, Maurin Artifice peut vous proposer ce qu’il y a de plus fantastique en termes de spectacles, traditionnels, vivants ou technologiques, car nos compétences certifiées vous éblouiront toujours de la fabuleuse des manières.